Séance Extraordinaire du Conseil Municipal

Lors de la Séance Extraordinaire du 24 novembre 1918, le Conseil Municipal a pour seul point à l’ordre du jour : «Hommage aux morts pour la Patrie »

  • Leur projet est l’érection dans le cimetière d’un monument élevé par souscription publique aux soldats de Pouancé morts pour la France.

Unanimement le Conseil Municipal donne son accord, les avis sont partagés quant à l’emplacement.

  • Le Conseil n’oublie pas Saint Aubin de Pouancé, mais difficile d’envisager l’érection d’un second monument dans le cimetière de cette paroisse.

Le Conseil Municipal estime que des plaques commémoratives devront être placées, soit dans la chapelle du dit cimetière, soit dans l’église.

Plaques église de Saint-Aubin

Plaques église de Saint-Aubin

 

Le Conseil Municipal décide qu’il sera créé un Comité de souscription.

 

Conseil Municipal du 12 septembre 1919

Présentation au Conseil Municipal du sculpteur Eugène Léon L’Hoëst d’origine angevine habitant Paris pour construire le monument à la mémoire des enfants de Pouancé morts pour la France.

Le Monument sera édifié sur la place de l’église.

Suite aux explications du sculpteur, le Conseil Municipal décide de lui confier l’exécution du monument et de passer un contrat dont les clauses seront :

Exécution complète d’un monument aux morts dont le prix total s’élève à 10 000 francs.

Les travaux comprendront :

  1. Les fouilles et fondations suivant les règles de l’art
  2. La taille de la pierre
  3. L’exécution d’une épreuve en bronze du soldat en haut relief
  4. L’inscription des noms des soldats
  5. L’hommage titulaire à Hommage de Pouancé à ses enfants morts pour la France
  6. Toutes les fournitures comprises
  7. Les inscriptions seront en gravure en creux

 

Les paiements seront exécutés par tiers :

  • 1/3 au moment de la commande
  • 1/3 lorsque la taille de la pierre sera terminée
  • 1/3 lors de l’acceptation définitive des travaux par le Conseil Municipal

 

Séance du 28 septembre 1920

Le Conseil Municipal décide de compléter le monument à l’aide d’une clôture en fer entourant le petit jardin dont la confection est projetée pour servir d’ornement au piédestal.

Cette clôture sera de forme circulaire et placée à 1 m 50 environ autour du monument.

Les dépenses nécessitées pour ce travail ainsi que pour la gravure des noms des soldats sur la pierre, devant être assez élevées, le Conseil Municipal vote à l’unanimité un emprunt de 4 000 francs au Crédit Foncier pour une durée de 15 ans.

La clôture en fer sera enlevée en 1992, lorsque le monument fut déplacé à environ 20 m, plus près de l’église, lors des travaux de réfection de la rue de la Libération.

CANONS

L’Etat à attribué 2 canons de tranchées expédiés de Bourges – Frais de transport 250 francs.

Les canons seront placés de chaque côté du monument.

 Subventions de l’Etat

Le Conseil Municipal décide de faire appel à la subvention de l’Etat dans les conditions sus-indiquées et en proportion de la somme total de 7 000 francs affectée à l’érection du monument, soit :

  • 3 000 francs inscrits au budget de 1920
  • 4 000 francs votés sous forme d’emprunt par délibération du 28 septembre 1920


Dimanche 17 octobre 1920 – Inauguration du Monument aux morts

Le Conseil Municipal en raison du retard imprévu apporté à l’achèvement du monument, décide de remettre au dimanche 17 octobre 1920 la date de l’inauguration solennelle, qui avait été fixée au dimanche 10 octobre.

Déroulement de la cérémonie prévue :

La cérémonie officielle aura lieu à 15 heures.

Les différentes sociétés de la ville, les enfants de toutes les écoles, les autorités religieuses, civiles et militaires ainsi que les fonctionnaires y seront conviés, mais le monument étant élevé à la mémoire exclusive des soldats de Pouancé morts pour la France, il n’y a pas lieu de faire des invitations étrangères à la commune.

Les 2 fanfares prêteront leur concours

Le monument sera béni par M. Le Curé.

Afin de conserver à cette cérémonie le caractère de dignité, de respect pour les héros glorieux tombés au champ d’Honneur et de deuil qui lui convient, il n’y aura pas de vin d’honneur.

 

Collecte photographiques des monuments aux morts

En 2014, Les Rencontres de la Photographie d’Arles et la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, avec le parrainage de Raymond Depardon, ont décidé d’établir le premier recensement photographique de tous les monuments aux morts français à travers une exposition, un livre et la constitution d’un fonds documentaire inédit auprès de l’Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS), Université de Lille 3.

 

Pour participer, chaque collectivité ou particulier ont été invités à poster des photographies.

 

Partager cette page sur :