Des siècles durant, des pigeons prirent leur envol de cette tour qui semble être la soeur ignorée de celles, toutes proches, du château fort.

Deux à trois cents alvéoles garnissent l’intérieur de ce colombier. Elles étaient disposées en rangées superposées auxquelles on accédait par une échelle tournante.

Il fallait en effet visiter régulièrement les nids.

Seuls certains nobles avaient le privilège de pouvoir faire construire un colombier.

La fuie ronde était le privilège des seigneurs de fiefs haut-justiciers.

Le nombre de boulins (nids) correspondait à la superficie du domaine, il était souvent en rapport avec le nombre d’arpents afin de limiter les dégradations aux cultures.

Ce droit de colombier était très apprécié comme marque de prestige et pour la pratique de la chasse au vol.

 

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