L’église de Saint-Aubin

L’église de Saint-Aubin est la première église de Pouancé : la première construction (de ENGINE roman) daterait de l’année 1110.

Elle devient un centre religieux d’une importance certaine, en 1701, on dénombre jusqu’à 8 prêtres !

Au XVIIIème siècle, l’église est dotée d’un retable du maître auteil divisé en 3 travées, puis, au XIXème siècle, devant son mauvais état général, l’église est fortement rénovée et la réception des travaux se fait le 15 décembre 1820. La chapelle est recouverte de splendides fresques murales.

L’église de Saint-Aubin possède une sonnerie hétéroclite de 2 cloches. La première a été coulée en 1780 par Michel Guillaume à proximité de l’église comme cela se pratiquait à l’époque pour des raisons d’acheminement tandis que la seconde a été fondue par Ernest-Sylvain Bollée, au Mans, en 1853.

Église Saint-Aubin de Pouancé

L’église de la Madeleine

Simple chapelle en 1094, la Madeleine de Pouancé dut attendre la fin du XVIIIème siècle pour être paroisse à part entière.

La première paroisse de Pouancé aurait été fondée au VIème siècle à St Aubin de Pouancé par St Aubin, évêque d’Angers : elle restera la principale paroisse jusqu’en 1778 au profit de Sainte madeleine de Pouancé (actuelle église principale de la commune).

L’église de la Madeleine a deux particularités importantes : tout d’abord elle est doté d’une sonnerie homogène de trois cloches, fondues par Bollée Père et Fils au Mans en 1864. La particularité de ces bronzes réside dans leur mode d’accrochage, ce qui rend ces campanes rares dans le département (en effet seules cinq cloches de ce type sont actuellement répertoriées dans le Maine-et-Loire). Malheureusement à cause de l’usure du temps ses cloches doivent être rénovées.

Ensuite, son orgue est un élément notable de l’édifice : il a été construit par Louis Bonn, facteur d’orgues a Tours. Installé en 1864, il fut rénové en 1923, puis en 1986. Cet orgue romantique possède 21 jeux et 1249 tuyaux, ce qui en fait un instrument remarquable par son esthétique et sa sonorité.

La chapelle Saint-Jacques

La chapelle Saint-Jacques se situe dans le cimetière de Saint-Aubin.

> Historique

La chapelle Saint Jacques se trouvait près de l’étang du même nom au sud de la cure de Saint Aubin.

Elle fut fondée en 1502 par Clément HERBERT, curé de la paroisse, en est présentateur monsieur Mathurin D’ANDIGNÉ le 6 octobre 1570.

En 1825, son état exigeait des réparations considérables et elle se trouvait dans un lieu difficile d’accès.

Jules JULLIOT, prêtre de la paroisse et le conseil de frabrique décidèrent qu’elle serait démolie et transférée dans le nouveau cimetière qui ne possédait pas encore d’édifice religieux, ce que réclamaient les paroissiens.

Les métayers sont invités à faire « Gratis » le transport des matériaux et c’est Julien CHAUSSE MARGUILLIER DES TRÉPASSÉS qui est chargé de tous les travaux.

Cette chapelle fut choisie pour se souvenir du sacrifice des 44 enfants de la paroisse tombés au champ d’honneur.

Un chemin de croix fut réalisé, il fut bénit en mai 1920.

> Les travaux de rénovation

L’année 2014 a été marquée par la commémoration des soldats décédés au cours de la 1ère guerre mondiale.

Ce centenaire a été l’occasion pour le Centre du Patrimoine géré par l’association Patrimoine et Culture du Pouancéen, le Centre EPIDE de Combrée et la commune de Pouancé de s’associer autour d’un projet commun ayant pour but la valorisation de la chapelle Saint Jacques.

Juillet 2014

En 2014, les façades et la toiture du bâtiment ont été nettoyés sans produit, à « l’huile de coude ».

A l’intérieur, les soubassements ont été restaurés au mortier de chaux, l’autel bois a été déposé, restauré, teinté puis reposé, le sole en tomettes a été entièrement nettoyé par brossage et les menuiseries ont été repeintes. L’aspect du bâtiment a sérieusement évolué et de nouveau, l’envie d’y entrer se fait pressante.

Juillet 2015

Dans la continuité du chantier de 2014, le trio de partenaires s’est reformé pour restaurer cette fois les dorures des plaques commémoratives sérieusement endommagées par le temps.

En 2015, toutes les plaques ont été redorées à l’or riche et les croix de bois ont été redorées et teintés.

Les jeunes acteurs volontaires de ce chantier peuvent être fiers du résultat de ce travail consacré au devoir de mémoire.

En parallèle de ce chantier, les élèves ont fait des recherches généalogiques sur huit générations des « morts pour la France » de Saint Aubin et Pouancé.

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